"The Moscow Times" décrit l'influence des voyages du peintre russe Nikolaï Kouzmine sur son travail.
Image :
Nikolaï KOUZMINE
|
Dans "La Grande Eau" (1998), c’est la couleur vibrante qui ressort notamment - en particulier le bleu électrique qui suggère une sérénité et - comme un des visiteurs l'a remarqué ? - "un sentiment d'intemporalité". Selon L. Kouzmina, les impressions de son père pendant ses premières visites hors de Russie sont inoubliables."Quand les gens ont vu ses nouvelles oeuvres, ils ont pensé que c'était un autre artiste," nous dit-elle. "C'est d’une autre veine, elles ont une lumière différente."En effet, dit-elle, capturer la lumière est devenu la passion de N. Kouzmine. "Son travail porte toujours sur la relation entre la lumière et les couleurs. C'est son inspiration - la lumière physique et la lumière intérieure, qu'il essaie de capturer." Comme l'artiste l’a dit un jour lors d’un entretien avec un journal, peindredepuis sa mémoire ne va pas plus vite que depuis la nature. Il préfère plutôt travailler avec ses sujets, dans la nature, dehors - même en plein hiver. Dans ses oeuvres d'artiste transparait également comme thème central sa dévotion à Moscou. L'année dernière, en l'honneur du 850ème anniversaire de la ville, il a exposé des peintures consacrées à Moscou.Depuis "Moscou : la voie Serebrianichesky" (1993) jusqu'aux "Portes Voskresenskie" (1996), N. Kouzmine excelle dans la capture de l'esprit et du ton de la ville. Mais, comme sa fille le fait aussitôt remarquer, ce n'est pas un Moscou maussade qu'il saisit. "Il aime la ville, elle le rend heureux," dit-elle, "et vous pouvez le voir à son travail." L'exposition "les nouvelles peintures de Nikolaï Kouzmine" se tient jusqu'au 1er septembre tous les jours de 9h à 21h à la salle de l'Atrium au Ducat Palace II, 7 rue Gacheka. Métro Maïakovskaïa. |
Original English-language version